Christ en croix du XVII, d’inspiration gothique. À l’origine il faisait partie d’un retable du Christ disparu ou il était représenté sur un fond bleu étoilé. Bien que d’une époque différente Ce Christ de souffrance est proche du dévot christ de perpignan dont il semble inspiré. Les os saillant, les mains crispées, la bouche entrouverte qui laisse voir la langue et les dents, le réseau de veines bleues sous la peau finement dessinées en font un Christ qui exprime sa souffrance dans la mort Christ. On est loin de l’univers roman des christ victorieux apaisés et triomphant de la mort
Auteur : Pierre Abuli
La Vierge Marie et la roue à clochettes
Curiosités locales: La plupart de nos églises ont des mannequins à l’effigie de Marie. Sortes de poupées qu’on habille et déshabille en suivant les périodes liturgiques. Elle est habillé en noir durant la passion du Christ, en blanc pour le mois de Marie( mois de mai) et en bleu le restant de l’année, le bleu étant la couleur traditionnelle de la Vierge Marie, Une ceinture ou une cape bleue peu suffire.
Habiller et déshabiller Marie est une affaire de femme, il existe dans certaines régions des confréries, notamment en Espagne, chargé de cette opération d’effeuillage, qui est strictement interdite aux hommes et plus particulièrement au curés qui voient cette pratique d’un mauvais œil, car jugée païenne. D’autre part cette vierge a ses bijoux, chez nous des grenats, qui sont conservés au domicile d’une des femmes de la confrérie.
La photo suivante prise le vendredi saint à la cathédrale St Jean de Perpignan, nous présente la Vierge Marie vêtue de ses plus précieux vêtements. Elle est installé sur un luxuriant, mais sobre parterre de plantes vertes en accord avec la tristesse de l’évènement célébré. Entre autre elle porte sur son buste une immense broche qui représente un cœur percé de sept épées qui chacune représentent les sept douleurs que Marie à enduré au cours de sa vie de mère de l’enfant Jésus.
La roue à clochettes (12 moins une de perdue qui symbolise les apôtres), objet de tradition locale, utilise pour le troisième jour de la mort du Christ, son tintement célèbre la joie de la résurrection; dans certaines églises on agite des crécelles.
Les vitraux de l’église
Les vitraux de l’église de Palau del Vidre datent de la fin du vingtième siècle. Il sont l’œuvre d’un artiste aujourd’hui disparu, François Carpentier Maître verrier à Elne.
Notre village de par son nom évocateur ( Palais du verre, en est sa traduction) à toujours fait parti de l’univers du verre et c’est tout naturellement qu’il à doté son église de magnifiques vitraux. Très colorés on y devine plusieurs thèmes religieux, les poissons, les épis de blé, des anges ainsi que la lumière céleste. Il on fait l’objet d’une souscription publique.
D’autre sculptures monumentales de verre font aussi partie du décor du village.
Le centre de restauration de Perpignan
La plupart du mobilier classé de notre église a fait l’objet d’une restauration. Sous la direction de Jean-Bernard Mathon, les tissus, l’orfèvreries, les peintures, les sculptures ont été minutieusement restauré par des spécialistes locaux ou des intervenants extérieurs, et ce, après avoir subi toutes les analyses nécessaires avant ce type d’intervention.




