
Le retable de Saint Sébastien: lors de sa construction, il a recueillit le tabernacle d’honorat rigaut et grâce à lui la vierge ouvrante revit le jour, certes après un lifting des plus baroque. Bien installée dans sa niche au pinacle, ce retable fut pour elle une passerelle qui lui permit de traverser les siècles sans encombre. Il avait résisté aux assauts du temps, il avait vu le siècle des lumières, traversé la révolution française sans une égratignure, survécu à la séparation de l’église et de l’état, mais il ne résista pas au termites du vingtième siècle et en particulier celle de l’année 1976 qui pour le purifier y mirent le feu. L’époque était à la modernité! L’église fut donc épurée, le maître hôtel débarrassé via Laroque, nos antiques édiles étaient de généreux donateurs, quant-au petit mobilier mystère et boule de gomme…
Photo qui date de 1961 ou l’on peut voir l’ancien mobilier de l’église. Un église qui était bien plus riche qu’elle ne l’est aujourd’hui. En l’espace d’une décennie des décisions catastrophiques ont amputé l’église d’une part importante de son patrimoine, une partie de notre passé est parti en fumée…
